Jour 7 : les Hautes Vosges

 

Je mets un moment avant de quitter Pierre et Chantal ce matin. On se quitte en espérant se revoir bientôt pour une cousinade. Je le souhaite de tout cœur ! 

Une vingtaine de kilomètres plus loin, à Remiremont, je retrouve mon cousin Fab. On fait plus ample connaissance autour d'un délicieux risotto. Il a beaucoup de projets de musique, il est passionné, c'est beau.

La ville en elle même est très agréable : 



Ici, même l'uniforme est une chemise à fleurs !
Bien sûr, pour le costume de la police, ça reste une légende....

Je reprends ma route vers l'Autriche, un peu intimidé par le profil de la route : 
Mais pour l'instant, tout va encore bien, même très bien : plus de bobos, le vélo roule bien et il fait très beau ! D'habitude quand on a une galère, on dit que c'est un imprévu. Je n'ai pas eu de problème depuis mon départ, et ça, je ne l'avais pas prévu ! Ma trousse de secours, celle de réparation du vélo et mes affaires de pluie végètent bêtement au fond de ma sacoche, en prenant un tiers de la place. 
Bien sûr je n'ai pas encore fait la moitié du trajet, mais un problème pourrait arriver en première moitié et en deuxième ! Donc je touche du bois.

Un peu plus tard j'arrive dans la superbe vallée de la moselote en suivant une ancienne voie ferrée : 

Puis la montée du col (le pic qu'on voit un peu plus tôt dans l'article)





Ouf, ça y est !

Très beau, pas si haut mais pfiou ! Fatiguant quand même. La montée me refait penser à l'échange du jour que je sens dans les sacoches : 
Veilleuse contre une belle bouteille de vin !

Pour la descente (du col, pas de la bouteille), j'atteins des records de vitesse depuis le début de ma traversée ! Ça reste en dessous de 65, je suis chargé et je ne veux pas m'étaler comme une crêpe...

En bas, les noms ont déjà une consonnance germanique. 
Je cherche à aller bivouaquer au lac de Kruth Wildenstein, pas très loin de mon chemin. Je le découvre tout vide, Kruth alors !
Du coup je vais bêtement dans un camping en contrebas, et ça me fait bizarre de manger ma soupe en tête à tête avec mon vélo après les si belles rencontres de cette première semaine...


Demain : Bâle ! (Normalement)

Commentaires

  1. C’est de la bale ça. 64km dans ma descente, tu as torpillé (et pas la bouteille)

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  2. Bravo Rapha, très impressionnant tout ça. Petit conseil : tu négocies avec ton vélo pour qu'il t'offre un truc léger (une carte postale, par exemple) contre la bouteille de vin. Comme ça, tu peux la boire, avec des voisins de camping, c'est plus raisonnable) et tu n'as pas à la porter demain!
    Bises et bonne route
    Sandrine (je ne sais pas pourquoi ton blog m'appelle sbinet, j'lui ai pas demandé ça, moi)

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    Réponses
    1. Pas de souci pour la bouteille ! À l'aller entre le cidre, le potimarron le concombre et le sac de bouffe plein j'étais bien plus lourd !
      Et puis maintenant c'est de la descente, ça va du coup X)

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  3. A Bâle, méfie-toi du trou, il est sans fond, pas comme ta bouteille.... Si tu as emporté un couteau suisse, pense à le déclarer à la douane.... bonne étape, mon forçat de la route !

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  4. Flûte, j'ai loupé le départ. Tu veux pas revenir au début ? (d'ailleurs je crois que tu as oublié ta boussole : la Guadeloupe c'est de l'autre côté 😊)

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